Le 24 décembre 2024, en Algérie (Reuters) – Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré mardi qu’un navire russe, l’Ursa Major, a coulé en Méditerranée entre les côtes espagnoles (Águilas) et algériennes (Oran). Deux membres de l’équipage sont oubliés.
Selon le ministère, le navire s’est effondré suite à une explosion dans la salle des machines. Des seize membres d’équipage, quatorze ont été sauvages et envoyés en Espagne.
Selon les informations de suivi maritime de la plateforme London Stock Exchange Group, le cargo a quitté Saint-Pétersbourg le 11 décembre et a été repéré pour la dernière fois à 22h04 GMT lundi, entre l’Algérie et l’Espagne.
L’Ursa Major avait annoncé à son départ de Saint-Pétersbourg que sa prochaine destination serait Vladivostok (Extrême-Orient russe), et non le port syrien de Tartous qu’il avait visité précédemment.
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— Oliver Alexander (@OAlexanderDK) December 24, 2024
Quelle était la mission d’un navire cargo russe en Méditerranée?
Le navire était exploité et détenu par la société SK-Yug, filiale d’Oboronloguistika, selon les informations de la plateforme London Stock Exchange Group.
Le plus grand navire de la flotte d’Oboronloguistika, le Ursa Major, construit en 2009, avait quitté Saint-Pétersbourg le 11 décembre dernier avec une cargaison exceptionnelle : des grues portuaires de 380 tonnes chacune, pour l’extension du terminal de Vladivostok, et des panneaux d’écoutille de 45 tonnes pour les nouveaux brise-glace russes de type 10 510. Le navire était prévu pour atteindre Vladivostok le 22 janvier.
Oboron Logistics (Oboronloguistika) avait indiqué dans un communiqué daté du 20 décembre que le cargo était chargé de grues pour le port de Vladivostok, ainsi que de couvercles de trappe pour des brise-glace.
L’ambassade de Russie à Madrid suit attentivement cette affaire et a annoncé dans un communiqué que les autorités espagnoles sont en contact étroit avec elle afin de clarifier les circonstances de cette catastrophe qui s’est produite à environ 110 kilomètres des côtes espagnoles, dans les eaux internationales.
« Nous sommes en contact permanent avec les autorités espagnoles sur cette question », a déclaré la mission diplomatique dans un communiqué repris par l’agence de presse russe TASS.