Benchikha : Je ne reviendrai pas sur ma décision de démissionner

par k.sifeddine

Abdelhak Benchikha insiste sur le caractère définitif de sa décision de quitter son rôle d’entraîneur de la JS Kabylie. Il revisite les motivations qui l’ont poussé à opter pour cette décision.

Benchikha : Je ne reviendrai pas sur ma décision de démissionner

Benchikha : Je ne reviendrai pas sur ma décision de démissionner

Abdelhak Benchikha a choisi de tourner la page de son rôle d’entraîneur de la JS Kabylie après le match de la Coupe d’Algérie contre l’ES Guelma en annonçant sa démission. Malgré sa domination en championnat et sa brillante avancée en 1/16e de finale de la Coupe d’Algérie, il a choisi de se retirer.

Cependant, la direction de la JSK s’oppose fermement au départ de l’entraîneur. Il clame haut et fort que sa décision est gravée dans le marbre.

Benchikha J’ai choisi de tourner la page professionnellement en remettant ma démission

La direction a claqué la porte au nez. J’ai partagé un café en compagnie de Hakim Medane, qui a déployé des trésors de persuasion pour me faire changer d’avis. Il m’a clairement fait comprendre que si je décidais de m’en aller, tous les dirigeants suivraient le mouvement. Profondément ému par cette preuve de confiance, j’ai toutefois souligné avec fermeté que ma décision était sans appel », a-t-il déclaré lors d’un entretien avec le journal spécialisé « Compétition ».

Le coach de l’équipe nationale dévoile les motivations qui l’ont poussé à opter pour cette résolution. C’est comme si tous les éléments se ligaient contre moi, me lançant des attaques sans relâche. Les critiques ont toujours été les bienvenues à mes oreilles, mais s’aventurer sur le terrain de mon honneur et de ma dignité, voilà une frontière que je ne franchirai jamais. Ce qui s’est déroulé à Guelma a été l’événement de trop, la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Non content de m’insulter, la personne s’est également permis de me cracher dessus. C’est ce qu’il a révélé, dépité.

Et j’ai conclu la rencontre en rassemblant les joueurs pour leur dévoiler la nouvelle. Leur étonnement se mêlait à une pointe de déception. Ils ont essayé de me convaincre de voir les choses autrement. Sans succès, malheureusement… Je ressens une profonde tristesse pour eux, car nous avions l’aspiration de bâtir quelque chose de pérenne.

J’ai enfin saisi la raison pour laquelle la JSK se bat pour le maintien chaque saison.
Abdelhak Benchikha s’est livré sans retenue lors de son interview. Il prend soin de répliquer à ceux qui osent l’accuser d’avoir esquivé ses obligations.

Croyez-vous vraiment que je sois le genre d’entraîneur à faire volte-face devant la pression ? Tu te fourvoies grandement sur mon compte. Ainsi, ce n’est pas à l’âge de 61 ans que je vais prendre mes jambes à mon cou pour l’éviter. Mon passé professionnel s’étend désormais derrière moi. J’ai dirigé d’illustres clubs en Algérie et à l’étranger, et j’ai toujours fait face à l’adversité partout où le destin m’a mené, car ma passion pour ce métier est inébranlable. Mon esprit se remémore mon expérience au CRB, au MCA et à l’USMA, des lieux où l’exigence atteint des sommets inégalés. Il soulignera également que le Club Africain, le Raja, Berkane et Simba font partie de ces clubs où la pression est palpable.

Benchikha riposte avec élégance à ses détracteurs de longue date. Il semblerait que la JSK enchaînait des séquences de 50 passes avec brio avant que je ne débarque. Faisons preuve de bon sens. Je me retrouve à la tête d’une équipe composée en grande partie de novices, dont l’âge moyen ne dépasse pas 23 ans. « Bâtir une équipe, c’est comme cultiver un jardin secret, cela demande une bonne dose de temps et de patience », a-t-il souligné.

Et puis, je saisis enfin pourquoi ce fameux club stagnait au fond du classement ces dernières saisons », pour finir par dire : « Je tiens surtout à exprimer ma gratitude envers tous ceux qui ont eu confiance en moi […] En ce moment, l’équipe trône en tête du championnat, avec un match en attente qui la fait patienter. Il est indéniable que le calendrier nécessite une petite séance de rafraîchissement. Dans le pire des scénarios, la JSK se retrouvera à la fin de la première partie de la saison parmi les cinq premiers.

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