L’Agence Nationale de l’Auto-Entrepreneur (ANAE) a récemment diffusé des nouvelles capitales sur les devoirs fiscaux de ses membres pour l’année 2024. Ces nouvelles règles, pleines d’entrain pour simplifier les démarches administratives, ont pour but de stimuler l’épanouissement de l’entrepreneuriat individuel en Algérie.
D’après le communiqué, les auto-entrepreneurs affiliés à l’ANAE peuvent souffler : la redoutée déclaration estimative G12 pour l’année 2024 ne les concerne pas. Cette résolution engage l’ensemble des membres pour l’année s’étendant du premier janvier au trente et un décembre 2024. Par contre, il est impératif que ces individus complètent le formulaire G12bis (déclaration ultime) et le soumettent avant le 20 janvier 2025.
L’agence souligne également que les nouveaux arrivants, lors de leur première année d’exercice, sont dispensés intégralement de la fastidieuse déclaration prévisionnelle G12. Cette mesure leur offre la possibilité de lancer leur activité sans être encombrés par des formalités administratives supplémentaires.
Malgré cette simplification, les auto-entrepreneurs demeurent inévitablement assujettis à une obligation fiscale de base. Chaque membre devra verser une somme fixe de 10 000 dinars par an au titre de l’impôt forfaitaire unique (IFU), sans considération de la nature ou de l’ampleur de son activité. Cette disposition assure une juste participation tout en demeurant abordable pour les petites entités.
Quelles sont les règles à suivre et les échéances à ne pas manquer en matière fiscale ?
Afin de satisfaire aux exigences fiscales, les travailleurs indépendants doivent respecter les délais suivants :
N’oubliez pas de compléter le Formulaire G12, aussi connu sous le nom de déclaration estimative, avant le 30 juin 2024, si vous n’êtes pas dispensé de cette obligation.
Date limite pour la remise du Formulaire G12bis (déclaration définitive) : le 20 janvier 2025 est impératif pour l’ensemble des membres participants.
L’ANAE encourage vivement les travailleurs indépendants à soumettre leurs déclarations aux autorités fiscales compétentes et à veiller à ce qu’ils respectent les échéances afin d’éviter tout désagrément financier.
Le statut d’auto-entrepreneur, instauré pour insuffler de l’élan à l’économie algérienne et légaliser les petites entreprises, remporte un succès croissant. En l’an de grâce 2023, une véritable marée d’adeptes a déferlé, séduisant tout particulièrement les jeunes, les freelances et les visionnaires évoluant dans les domaines du digital, de l’artisanat et des services.
Quels bénéfices peut-on tirer du statut d’entrepreneur individuel ?
Ce régime séduit grâce à ses multiples atouts :
Facilitation des formalités administratives : Une procédure d’inscription expéditive et des charges fiscales ajustées pour les petites entités.
Optimisation fiscale : L’impôt forfaitaire unique (IFU) se présente comme une option plus conviviale et moins contraignante que les systèmes fiscaux traditionnels.
Soutien à l’esprit d’entreprise : Ce statut permet à ceux qui sont sans emploi ou qui souhaitent élargir leurs sources de revenus de donner une forme légale à leurs projets et de s’insérer dans le tissu économique du pays.
En vue de l’année 2024, l’Agence Nationale de l’Auto-Entrepreneur s’engage à intensifier son accompagnement en faveur des travailleurs autonomes. Pour séduire de nouveaux membres, surtout parmi les jeunes et les esprits novateurs, l’ANAE vise à rendre les formalités administratives et fiscales encore plus accessibles.
Dans cette perspective, l’agence incite également à recourir aux outils digitaux afin de simplifier les échanges avec les services administratifs et fiscaux. Cette approche s’inscrit dans une perspective d’évolution globale, favorisant une coordination des tâches des travailleurs indépendants de manière plus harmonieuse et claire.